samedi 29 juin 2013

Miel...

Il faut savoir que je suis fan absolue de miel... de toutes sortes de miel : mon côté snob se réjouit du miel des Toits de l'Opéra de Paris, mon côté écolo savoure le miel bio de châtaignier, mon côté gourmand déguste le miel de citronnier, mon côté "bonne santé" se réconforte avec le miel de Manuka (mais qui malheureusement voyage un peu trop)...

Aussi je salue la décision de la Commission européenne de "restreindre" pendant 2 ans (mais pourquoi seulement 2 ans ?) à compter du 1er décembre prochain,  l'utilisation de trois pesticides mortels pour les abeilles commercialisés par Bayer et Syngenta, qui, forcément, ont exercé de fortes pressions pour éviter l'interdiction.

"Les restrictions [...] visent des pesticides utilisés dans le traitement de végétaux, dont les céréales, attirant les abeilles et les pollinisateurs", a indiqué la Commission.

Les États membres vont devoir retirer ou modifier les autorisations existantes pour se conformer aux restrictions de l'UE d'ici le 30 septembre. Ils pourront autoriser l'utilisation des stocks existants jusqu'au 30 novembre au plus tard, a indiqué la Commission, qui précise que "les autorités nationales sont responsables du respect des restrictions".
La décision de la Commission a été soutenue par 15 pays, dont la France (ouf !).

Ensuite, c'est sur la base de nouveaux rapports scientifiques que l'interdiction sera ou non reconduite, alors que les experts indiquent déjà qu'il aurait fallu un moratoire d'au moins 4 ans pour observer les effets de désintoxication effective sur les abeilles.

Outre les pesticides, les autres facteurs à risque pour les abeilles sont des parasites, d'autres pathogènes, le manque de médicaments vétérinaires ou parfois leur utilisation abusive, la gestion de l'apiculture et des facteurs environnementaux tels que le manque d'habitats et de nourriture ainsi que le changement climatique.

Le manque à gagner en cas d'extinction des abeilles a tout de même été chiffré à quelques 22 milliards d'euros par an à l'échelle européenne !!

Alors même si vous ne consommez pas de miel, réfléchissez à l'impact économique...


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