Bridget Jones...

... revient !

Vous vous souvenez, il y a une bonne dizaine d'années, le livre puis le film sur Bridget, la trentenaire célibataire un peu enrobée, gaffeuse, qui fume comme un pompier, boit comme un trou et passe chaque année le nouvel an avec ses parents chez des amis.




Vous avez forcément en tête Mark Darcy (Colin Firth et son pull avec un rêne de Noël), le machiavélique boss Daniel Cleaver (Hugh Grand dans le film)...

Et bientôt une suite ! 
Le nouveau roman s'intitulera : Bridget Jones : mad about the boy. 
Quel garçon ? Il faudra attendre le 10 octobre pour le savoir. 
Le personnage de Bridget Jones évolue désormais à l’ère des médias sociaux et des SMS. 

PS : Les deux précédents romans de l’auteure Helen Fielding, Le journal de Bridget Jones et Bridget Jones : l’âge de raison ont été vendus à 15 millions d’exemplaires et ont fait l’objet d’adaptations cinématographiques avec Renée Zellweger (pfff ! même pas anglaise) dans le rôle-titre.

Rebellons-nous...

... contre les messages sibyllins des météorologues qui nous annoncent que, peut-être, 2013 serait une année sans été...

Mais surtout, prenons exemple sur ces actions portant sur des sujets au combien plus "nécessaires" (ce n'est pas que le soleil ne soit pas nécessaire, aaaah non, mais qu'y pouvons-nous ? alors que là...)...

Au Chili, 4.000  étudiants chiliens, accompagnés certains des membres de leur famille, ont couru pendant deux mois et demi, sans interruption, autour du palais de la Moneda, le siège de la présidence, pour défendre l'enseignement public, en écho symbolique au 1,8 milliard que coûtait à l'Etat le financement de la scolarité des 300.000 élèves les plus vulnérables du Chili.
Le ministre de l'Education Harald Beyer a été destitué le 18 avril 2013 pour manquement au principe d'honnêteté, ce que dénonçaient les étudiants depuis deux ans.

Au Portugal, une trentaine de citoyens membres du mouvement Que se lixe a troika ("Que la troïka aille se faire voir") ont interrompu l'un de ses discours devant le Parlement, mais pas n'importe comment : en chantant Grándola Vila Morena, la composition de José Afonso qui servit de détonateur à la "révolution des œillets" (le 25 avril 1974) qui devait mettre fin à plus d'un demi-siècle de dictature et qui reste dans le pays un hymne à la liberté et à la démocratie.
Ce mouvement qui, au bout d'à peine six mois d'activité, a réussi en mars 2013 à faire descendre dans la rue un million de Portugais est coutumier des interventions décalées : à la mi-mai, c'est à coup d'éclats de rire que des militants ont interrompu Vítor Gaspar, le ministre de l'Economie, alors qu'il s'exprimait en public.

En Espagne, des médecins, des infirmiers et du personnel hospitalier, le plus souvent à Madrid, ont organisé plusieurs flash mobs pour dénoncer la privatisation de leur secteur, les répercussions des coupes budgétaires et les licenciements d'intérimaires.
Professeurs, parents et élèves en ont fait autant pour protester contre les compressions dans l'éducation – certains professeurs d'université sont allés jusqu'à emmener leur classe dans la rue.
Des mouvements de chanteurs et danseurs "investissent" des banques pour dénoncer les abus du secteur de la finance. C'est beau et c'est là :

Chantons ! Dansons ! Rions ! Courons ! (oui, je suis prête à tout, même à courir, c'est pour dire...)

Cela peut-il arriver chez nous ?

Je vous avais déjà parlé de cette course à la perfection là.

Toujours au même endroit (en Corée du Sud),  la dernière mode est à la chirurgie des mâchoires, une opération douloureuse qui entraîne dans un cas sur deux des conséquences dramatiques.

Alors qu'à l'origine elle devrait être prescrite en cas graves de mâchoire avancée (prognathie) ou mâchoire rejetée en arrière (rétrognathie), susceptibles de provoquer des troubles de la mastication par exemple, la chirurgie orthognatique permet de repositionner les dents et de rendre à un visage son... harmonie.

Or en Asie de l'est, il s'agit avant tout de se conformer à des canons de beauté exotiques qui commandent de se dessiner un visage émacié en "V", un nez relevé (non épaté) et de grands yeux (non bridés).
Cette opération n'est toutefois pas anodine, les risques allant d'une simple perte de sensibilité à la paralysie. Même si selon une étude récente, 52% des opérées sont sujettes à des complications post-opératoires, cela ne décourage pas les Sud-Coréennes puisque selon la Société internationale des chirurgiens plastiques et esthétiques (ISAPS), la Corée du Sud connaît l'un des taux d'interventions les plus élevés au monde par habitant, derrière les Etats-Unis (numéro 1), le Brésil, la Chine, l'Italie, le Mexique et le Japon.

A la télévision, des personnalités (payées par des médecins, selon des allégations invérifiables) viennent témoigner de leur "renaissance" ou de leur vie "changée" grâce à l'opération. Et la publicité est omniprésente.

A suivre pour savoir si les Européennes vont succomber...

Pizza, quand tu nous tiens...

Peut-être l'envie irrésistible de toujours repartir vers l'Italie, peut-être cette merveille de film La Grande Bellezza vu ce week-end (ou les splendeurs, décadence et désillusions de Rome),

peut-être l'apparition dans Paris (enfin) de ces pizzas coupées à la part, bref, comment, chez soi, se régaler de pizzas, instantanément ??

Direction les États-Unis (where else ?) où un ingénieur américain planche sur une imprimante alimentaire en 3D... (ma perché ?)

La NASA a tout de même alloué 125.000 $ à ce projet destiné, au moins dans un premier temps, à sustenter les astronautes en missions longue durée.
Anjan Contractor et la société SMRC ont six mois pour accoucher d’un prototype.
Les pizzas, naturellement composées d’aliments superposés, seront parmi les premiers délices à sortir de la machine.

La pâte sera "imprimée" et cuite en même temps grâce à une plaque chauffante située sous l’engin. Suivront la sauce tomate, à base de poudre, d’eau et d’huile, et la ”couche de protéines”. Les vols spatiaux nécessitent des produits à très longue conservation. En éliminant l’humidité des ingrédients ”les aliments devraient pouvoir durer 30 ans”, assure l’ingénieur, cité par le Christian Science Monitor.  (je ne suis pas sûre que cela nous rassure !)

Bon finalement, je vais descendre les étages jusqu'au coin de la rue...

Belle balade nocturne...

... ce week-end dans Paris.

Les parapets grillagés couverts de "cadenas d'amour" sont ceux du Pont des Arts. Ils comportent le plus souvent des inscriptions faites au marqueur mentionnant les prénoms ou les initiales des deux amoureux, la date à laquelle le cadenas a été accroché, et éventuellement un petit message.

Ils sont apparus en 2008. L'origine de cette pratique est assez floue. Elle serait apparue dans les Pays de l'Est dans les années 1980 puis se serait répandue en Europe Occidentale dans les années 2000. Elle existe également en Chine où des cadenas sont accrochés au sommet d'une montagne sacrée par des jeunes mariés afin que leur union soit heureuse.

Les cadenas du Pont des Arts font régulièrement l'objet de disparitions inexpliquées. Entre le 10 et le 12 mai 2010, presque tous les cadenas ont été enlevés pendant la nuit sans que les autorités publiques ne soient à l'origine de cette suppression. 
Alors que les parapets du pont supportaient entre 1600 et 2000 cadenas début mai 2010, il n'en restait plus qu'une quarantaine (les plus épais, infracturables) le 12 mai 2010. 
Il arrive également que des pans entiers des parapets soient cisaillés et retirés au cours de la nuit, laissant le pont sans grillage à certains endroits, temporairement comblés par des planches avant qu'un nouveau grillage ne soit installé aux endroits vandalisés. Cela explique les différences de « densité » de cadenas entre les différentes parties du Pont des Arts.
Le plasticien Loris Gréaud aurait reconnu avoir sectionné 130 kg de cadenas du pont dans le but de les fondre, dans le cadre d'une démarche artistique.

Le dimanche est le jour idéal...

... pour tester des nouveaux petits-déjeuners (ou composantes de brunch).

Aujourd'hui... le porridge (non, je veux pas voir de grimace, c'est bon et... ça tient au corps, je vous rappelle que nous attaquons notre 3°mois consécutif d'automne...)

Le porrigde donc... il "nous" vient de loin : au Moyen Age, l’avoine, l’orge, le froment et le seigle composant la base de l’alimentation, ils étaient transformés en porridge, galettes et en bière (et là j'entends la remarque "mais pourquoi elle nous parle pas de bière ?". Une autre fois, pas un dimanche matin !).

Autrefois, on trouvait donc de nombreuses variantes de porridge ou de pain à base de blé, d’orge ou d’avoine mêlé d’eau, de lait frais, de lait aigre ou babeurre* cru ou cuit, chaud ou froid. Les Anglais en faisaient une grande consommation à tous les repas, en l’agrémentant parfois d’herbes, de sucre, de sel, de miel, de crème, de beurre et même parfois d’une lichette de whisky (vous voyez, ils savent vivre).
La cuisson du porridge s’effectuait dans l’âtre, grâce à un assortiment de récipients en fonte.
Aux VIIème et VIIIème siècle, la consommation de porridge était réglementée par la loi (!)
Les fils de rois et de princes se voyaient réserver la bouillie de froment au lait frais et au miel. Quant aux seigneurs, ils avaient droit à un porridge d’orge au lait et au beurre frais tandis que les enfants des classes populaires devaient se contenter d’un brouet d’avoine mêlé de babeurre et beurre salé.

Vous voulez tester ? en voici une recette :

ChezBeckyetLiz.com

Ingrédients pour 2 personnes
(je ne suis pas sûre que vous arriverez à convaincre vos enfants)

Temps : 15 minutes
Ingrédients : 
- 40 cl de lait
- 50 g de flocons d’avoine
- 1 pincée de sel
Servir avec :
- Sucre cassonade
- Crème fraîche épaisse
Marche à suivre :
- Portez le lait à ébullition dans une casserole.
- Ajoutez le sel et les flocons d’avoine.
- Portez de nouveau à ébullition sans cesser de remuer.
- Baissez le feu et laissez frémir 6 minutes en remuant de temps en temps.
- Rectifier les proportions de lait selon la consistance désirée.
- Pour servir, saupoudrez de sucre cassonade et ajouter une cuillerée de crème fraîche épaisse.
Variantes : Vous pouvez ajouter des fruits secs, des fruits frais, des amandes, des noisettes, des noix, du sirop de figues, de la mélasse de grenades, du Golden syrup, des copeaux de chocolat…

Vanity Fair...

..., mensuel, des éditions Conde Nast (Vogue, GQ, Glamour, AD...), en France, c'est bientôt !


Exactement le 26 juin... après deux ans de travail...

3/4 de contenu inédit (le reste adapté de l'édition US), dirigé par Michel Denisot, Anne Boulay (ex GQ) à la tête de la rédaction, 20 personnes recrutées parmi les pointures...

Personnellement, j'ai hâte...

PS : Il a été lancé aux Etats-Unis en 1913 sous le nom de "Dress & Vanity Fair", transfuge du magazine "Dress" racheté par Conde Nast.  Il prend son nom actuel (inspiré du roman « La Foire aux vanités » l’année d’après. Là-bas, c'est une référence (chaque mois, 1,25 million d’exemplaires vendus), traitant de mode, de culture et de politiques.

Il existe déjà plusieurs éditions en Europe (dont au Royaume-Uni, Espagne...). Celle lancée en Allemagne en 2009 a été un échec mais en Italie, son succès est tel que le magazine est devenu un hebdomadaire et il s’en vend quelque 250.000 exemplaires chaque semaine. 

Record battu...

de la plus longue interview du monde !

Vous avez sans doute remarqué si vous me lisez régulièrement que j'ai quelques marottes : les journées internationales, le soleil et... les records ! j'adore ...

Donc il existait un record de la plus longue interview du monde et il vient d'être battu en Norvège : L'intellectuel Hans Olav Lahlum, (39 ans et un peu du genre premier de la classe, historien, auteur, candidat aux législatives de septembre pour un parti de gauche et joueur d'échecs) aux connaissances et à la loquacité semble-t-il illimitées, a répondu aux questions du journaliste Mads Andersen sur le site Internet du tabloïd VGTV pendant 30 heures, & minute et 44 secondes, un record qui devait être homologué par le Guinness Book. 

Bon bien sûr, tout cela avait été préparé : une longue liste de sujets allant des présidents américains - un thème sur lequel Hans Olav Lahlum a écrit un pavé -, aux romans policiers, en passant par le sport, la politique d'après-guerre de plusieurs pays européens ou encore sa vie sentimentale... il fallait meubler !

À en croire la multitude d'internautes qui ont suivi l'entretien, Lahlum n'a jamais été pris en flagrant délit d'erreur factuelle notable. 
L'ambassade des États-Unis à Oslo s'est fendue d'un éloge. "Nous sommes très impressionnés par les connaissances d'@HansOlavLahlum sur la politique américaine", a-t-elle dit sur Twitter. 

Et des pauses ? le minimum ! 5 minutes maximum par heure (cumulables) pour pouvoir manger, boire, se laver et le reste.

Dès leur discussion-marathon finie, les deux protagonistes ont enchaîné avec... une interview, plus brève, pour partager leurs sentiments.

PS : le précédent record était de 26 heures et détenu depuis avril 2012 par des Néo-Zélandais, le journaliste Tom Conroy et l'homme politique Tim Shadbolt.

Vous rêvez de régler son compte...

... à votre employeur ?

Virtuellement, les employés d'ArcelorMittal vont pouvoir exaucer ce souhait...

Entrer dans la peau d'un ouvrier d'ArcelorMittal pour sauver une usine, c'est en effet ce que propose ce nouveau jeu vidéo en ligne, inspiré de la fermeture des hauts-fourneaux de Florange et au nom évocateur de "Kill Mittal".

Le but du jeu : se battre contre le géant de l'acier, l'Indien Lakshmi Mittal, représenté sous les traits d'un robot, pour empêcher la fermeture d'une usine. 
Pour y parvenir, le joueur doit rallier les autres ouvriers à sa cause et les inciter à se rebeller, en se battant avec les moyens du bord (barils, poutres, voitures) contre les forces de l'ordre.

Bien sûr, le concepteur de "Kill Mittal", Alexandre Grilletta, a précisé à l'AFP que "ce jeu n'est pas une incitation à la violence ou à taper sur les grands patrons. J'ai volontairement choisi le style cartoon et on ne voit jamais de sang. L'histoire des ouvriers de Florange était tout simplement un bon sujet, avec des héros et un méchant, les ingrédients pour faire un bon jeu vidéo" . 

Mais à la fin, même si le (méchant) robot a été vaincu, s'affiche alors un message indiquant que ce jeu n'est qu'une bataille et que Mittal peut être remplacé...

L'AFP ne précise pas si, comme dans tout bon jeu vidéo qui se respecte, il y a des niveaux et des épreuves à traverser...
 

Heureuse colocataire d'un chat...

... à qui j'ai malheureusement transmis ma détestation de la pluie et sa directe conséquence : manger plus que de raison quand le temps est triste...

Et ça peut donner cela :

408.000$...

... (317.000 euros),  c'est le prix qu'a atteint aux enchères à New York une guitare des Beatles sur laquelle ont joué John Lennon et George Harrison.

La six-cordes, une VOX électrique customisée, était la pièce centrale d'une vente aux enchères samedi consacrée aux objets de musique et organisée par Julien's Auctions, basée à Beverly Hills (Californie, ouest).

La société estimait avant la vente que la guitare pouvait être adjugée entre 200.000 et 300.000 dollars.

Elle avait été donnée par John Lennon à un ingénieur du son du label Apple Records en 1967, selon Julien's (comme quoi, cela sert de garder des choses...).
John Lennon avait joué de cette guitare pour l'enregistrement d'une vidéo de "Hello, Goodbye" et par George Harrison pendant la tournée "The Magical Mystery".

Lors de cette vente aux enchères, ont aussi été vendus environ 450 objets ou souvenirs ayant appartenu à Elvis Presley, David Bowie, Michael Jackson, ou encore Grateful Dead.

Une guitare électrique d'Elvis Presley est ainsi partie à 50.000 dollars, et des lunettes de soleil du chanteur (portées) à 28.125 dollars.


source : AFP

Non, les parisiens ne râlent pas pour rien...

... en tout cas concernant la météo des 6 derniers mois...

meteo-paris.com

 

Ces diagrammes, qui feraient le bonheur du papa d'une de mes amies, sont assez explicites :

Inutile de lutter...

... et soyons clair : je déteste travailler ce lundi, soit-disant pour les petits vieux pourtant mieux lotis du point de vue retraite que sera ma génération (et ne parlons même pas de celles qui nous suivent), non pas que l'idée soit saugrenue mais puisqu'elle est à l'initiative de nos politiques publiques, pourquoi seul le privé s'y colle ?

Je déteste qu'il soit tombé des trombes d'eau un week-end entier et encore plus quand un ami me rappelle que, suivant une analyse des 10 dernières années, la moyenne des températures à Paris un lundi de Pentecôte est de 24° (ce matin, 8°, cet aprèm, prévisions de 13...)...

Inutile donc de lutter contre la dépression qui touche (entre autres) tous les parisiens ne s'exilant pas dans le Sud du Sud tous les week-ends... le premier jour de luminosité et température saisonnière changera cela (en espérant que ce ne sera pas en saison automnale)...

Merci à nos amis de My Little Paris de nous rappeler tout ce qu'on peut faire sous la pluie... 

Mécontent d'un service après vente ?

En Chine, voici un exemple à (ne pas ?) suivre...

M. Wang, heureux propriétaire d'une Maserati Quattroporte d'une valeur de 2,6 millions de yuan (3,26 millions d’euros) était en conflit avec son concessionnaire depuis 2 ans.

Ce dernier lui aurait en effet facturé une pièce détachée neuve lors d’une réparation effectuée avec une pièce usagée. Ce conflit ne se résolvait pas.

Alors pour dire tout le mal qu’il pensait du service après-vente de son concessionnaire, M. Wang a payé des gros bras pour détruire ladite Masarati avec des masses, le tout devant la presse réunie à Qingdao pour la Foire internationale de l’automobile pour assister à l’opération.

La vidéo, c'est là

L’opération dûment médiatisée avait été organisée le 15 mars, Journée mondiale des droits des consommateurs.
 
Pas trop de quoi inquiéter la marque qui devrait compter dix concessionnaires de plus en Chine cette année, soit 35 au total.
Selon Lamborghini, écrit le China Daily, le marché chinois des voitures de luxe devrait croître de 20 à 30% par an dans les cinq à dix ans à venir ...

Quant à moi qui ai du mal à jeter, je réfléchis à qui je pourrais faire de même.
Le seul souci est que je ne possède pas de voiture de luxe. (ni de montres ou de robes d'ailleurs...).
Du coup, je me recouche... 

Pour être (un peu) dépaysé(e)...

... sans quitter Paris, une solution : traverser la ville vers l'ouest pour visiter au Jardin d'Acclimatation cette expo, La Bretagne à Paris (jusqu'à lundi).

Bien sûr, quoique caricatural, le programme est alléchant :

"Un beau et grand vent d’Ouest va souffler pendant quatre semaines de printemps sur le Jardin d’Acclimatation. Tous les jours, à partir du 27 avril et jusqu’au 20 mai, le Finistère, l’Ille-et-Vilaine, les Côtes d’Armor et le Morbihan se sont donnés rendez-vous Porte Maillot comme si la pointe du Raz, transportée par les druides et les fées, s’était rapprochée de Paris. C’est une véritable fête des traditions, de la culture, de la modernité bretonne qui va s’installer dans le parc pour résonner jusqu’aux Tours de Notre-Dame (...).

Huîtres, cirés, crêpes, marinières, cidre, nœuds marins… A l’entrée du Jardin, des artisans et des entreprises « made in Bretagne » vous proposeront spécialités, créations et ateliers pour les enfants et pour les grands. Plus de trente stands vous attendent pour vous apporter un bol d’air iodé, un pull-over de laine tricoté et le goût des galettes de sarrasin. 

Nous vous attendons entre dolmen et menhirs, une galette à la bouche, un verre de chouchen à la main."

Au-delà du fait que l'affiche me semble aussi assez réductrice dans l'évocation du patrimoine et des richesses de cette belle région, il y a toutefois des éléments de plus inquiétants... relisez bien...

Les voici : cirés, marinières, pull-over de laine tricoté... Il manque les bottes...


Peut-on espérer qu'à partir du 20 mai, date de clôture de cette manifestation, nous passerons à la phase suivante ? (vous savez, tongs, soleil, dos nu...)

Et au-delà du chouchen la Bretagne, c'est aussi cela...

Cap Fréhel

Dol de Bretagne

 

Perros-Guirrec

Il court plus vite...

que Usain Bolt au même âge...

Yoshihide Kiryu, 17 ans, 1,75m "seulement" (contre 1,96 m pour la référence et détenteur du record du monde Usain Bolt), toujours habillé d'un short ... rose, a déjà battu le record du monde junior des 100 mètres en 10''01 fin avril.

Il fait déjà l'objet d'une adoration nationale et s'est fixé comme objectif de devenir le premier asiatique de l'Histoire à passer sous les 10''. Et le second non-Noir à briser cette barrière derrière Christophe Lemaître.

L'argument de Kiryu sur 100m : le départ.
Son temps de réaction dans les blocks est apparemment ultra rapide et lui permet de prendre de l’avance sur ses adversaires dès les premiers mètres.
Dans la suite de la course, sa vitesse d’exécution fait le reste. Si Bolt parcours 100m en seulement 40 foulées, Kiryu mise sur une vitesse de jambes impressionnante pour réaliser au moins 46 pas (un peu comme -vous je ne sais pas mais moi c'est sûr- quand on pédale dans le vide, mais lui, c'est efficace !).

A suivre les différences de style aux Mondiaux de Moscou cet été (10-18 août).
Une première rencontre attendue entre la « fusée nippone » et la « foudre jamaïquaine », même si l'un se testera chez les séniors lorsque Bolt courra pour reconquérir son titre perdu à Daegu.

Et le second endroit est...

le futur premier Neko-Café parisien !

Si la fin de votre budget "vacances de mai" n'a pas été immédiatement dépensée dans un billet Paris-Moscou pour aller tester le Tsiferblat dont je vous ai parlé hier, en attendant l'ouverture de ce Neko Café par Margaux Gandelon, direction le Japon...

Mais qu'est-ce ? Ces neko-cafés (ou bars à chats) sont très répandus et populaires sur l’archipel.
Le principe ?  ils accueillent un grand nombre de chats que vous pouvez caresser...

Les appartements trop petits (ou les propriétaires intransigeants) empêchent souvent les japonais d'héberger des animaux chez eux, ce qui serait une explication ode la popularité de ces Neko-Cafés... (plus d'une centaine au Japon).

Pourtant, malgré leur popularité sur l’archipel, ceux-ci ne sont pas originaires du Japon.
Le premier bar à chats a été ouvert en 1998 à Taipei, sur l’île de Taiwan.
Le concept est arrivé au Japon assez tard, avec l’ouverture en 2005 du précurseur des neko-cafés nippons, le Neko No Mise, à Tokyo.

Et si comme moi, vous n'avez pas la chance d'entendre régulièrement le ronronnement d'un chat tout doux, alors aidez Margaux à réaliser son projet ! A la date d'aujourd'hui, il lui manque encore des sous...

C'est là :

Pour donner
Pour en savoir plus...

Si comme moi...

être rentré(e) dans la grisaille et le froid vous désespère, "même pas l'été boréal" me disait ce matin une de mes connaissances, vous êtes prêt(e) à tester (loin) deux endroits qui ont l'air formidables...

Ce matin le premier, et comme une météo printanière n'est pas à l'ordre du jour (en tout cas sous le ciel parisien), vous découvrirez demain le second...

L'intérieur d'un Tsiferblat à Moscou - lookoncity.ru

Où ?  St Petersbourg, Moscou, Rostov-sur-le-Don, Kazan et Nijni Novgorod en Russie, Odessa et Kiev en Ukraine.

Quoi ? Les Tsiferblat

Mais qu'est-ce ? Des cafés où l'on paie au temps passé et non aux consommations



Le mot "Tsiferblat" désigne le "cadran de la montre".
Apparemment, si vous ne connaissez pas l’adresse (en tout cas pour celui de St Petersbourg), vous n’avez aucune chance d’y arriver. C'est en étage, sans qu'aucune trace de signalisation ou publicité ne vous aide. Juste une sonnette.

"Le plus important pour nous, c’est que les gens se sentent bien ici. L’endroit vise à donner l’impression de rendre visite à un ami proche", explique Inga Belingua, qui est à l’origine du projet.

Ce concept a été baptisé "anticafé".
Et pourtant, les Tsiferblat proposent du café (d'ailleurs haut de gamme), du thé et des gâteaux...
Vous consommez ce que vous voulez, vous pouvez même compléter avec votre petit en-cas personnel (et le faire réchauffer au micro-ondes, sous réserve que ce soit de qualité pour ne pas indisposer avec l'odeur).

Alors, qu'est-ce qu'on paye ? et bien, le temps passé sur place, à un prix très accessible : 3€ la première heure, tarif dégressif ensuite. (même principe que le Vélib mais là, vous ne forcez pas !).

L'idée maîtresse est donc de favoriser les échanges, les rencontres. Les visiteurs sont fortement incités à montrer leurs talents (piano à dispo, lecture, organisations d'évènements littéraires...).

Et ceux qui récitent des poèmes sont récompensés en temps gratuit...

Alors, ça va mieux ?
à demain !


Source : Anders Mård- Courrier International

150 ans de bulles...

Et oui, Perrier fête ses 150 ans...
mais la société Nestlé Waters aime à rappeler que son histoire remonte à 120 millions d'années (oui, aussitôt le rapport au temps n'est plus le même !), lorsque dans un monde toujours en formation, une eau de pluie impétueuse a rencontré au cœur de la terre un pétulant gaz carbonique d'origine volcanique.
De ce mariage polygame entre l'eau, l'air et le feu, jaillit un breuvage qui donnera son nom à son lieu d'émergence, Les Bouillens.

Sous Napoléon III, la source est reconnue eau minérale naturelle et peu avant le nouveau siècle, le docteur Perrier l'acquiert et l'embouteille.
Pour autant, c'est un Britannique, sir John Harmworth, qui la propulse dans le grand monde en 1903, en lui donnant le patronyme du bon docteur (pas egocentrique le Brititish) et en s'inspirant des massues indiennes qui servent à sa gym quotidienne pour mouler ses bouteilles de formes généreuses.
Il inonde les colonies britanniques sous les bulles et devient très vite fournisseur attitré du Trône.
Il s'en vend alors 5 millions d'unités par an, mais bien davantage à Londres, Delhi ou Singapour qu'à Paris.
Il faut attendre 1933 pour que le «champagne des eaux de table», reconnu d'intérêt public, côtoie les vins fins dans les soupers français.
Entre 1948 et 1952 la production annuelle passe de 30 à 150 millions de cols, une cadence qui s'emballe et la publicité n'est pas étrangère à ce succès.
Avant la saga télé, les mots «Perrier c'est fou !» marquent les esprits.
La petite bouteille est enfin illustrée par Andy Wharhol  en 1983. Ses sérigraphies ornent le millésime 2013. 

Une petite photo ? Allez...


L'usine de Vergèze, dans le Gard produira cette année un milliard de bouteilles vertes.

Et je vous parlerai bientôt du dispositif anniversaire imaginé pour Roland-Garros...

Pour les adultes, la version revisitée de la pub ciné (censurée) de 1976 de Serge Gainsbourg...
C'est là ...
Agence Langelaan & Cerf

Si vous êtes saxophoniste ou clarinettiste ...

vous serez particulièrement sensible à l'invention de Jean-Luc Vignaud, la "Ligature JLV" qui vient d'être récompensée parmi les 578 inventions présentées depuis dix jours à la Foire de Paris au célèbre concours Lépine (créé en 1901).

Explication :

Pour produire un son, les saxophones (comme les clarinettes), utilisent des "anches", formées de lamelles libres ou battantes, vibrant l'une contre l'autre.
Ces anches (point commun avec de nombreux autres instruments) sont généralement composées de roseau ou bois divers...
Dans le cas du saxophone et des clarinettes, c'est la colonne d'air (le souffle) du musicien qui va provoquer leurs vibrations pour produire le son.
Mais à force de souffler, le musicien finit par déformer l'anche de son instrument. Cette déformation provoque des fuites d'air très perturbantes pour l'artiste, qui l'entravent notamment dans les graves et les aigus. 

M. Vignaud, saxophoniste professionnel, a cherché pendant 6 ans comment remédier à ces fuites d'air.
Il lui faudra 4 années supplémentaires pour mettre au point sa fameuse ligature (une ligature étant l'organe qui maintient l'anche au bec, lui permettant de vibrer, vous suivez ???), composée d'une ceinture en métal qui, placée au contact de l'anche grâce à deux petits plots latéraux, peut être resserrée sans contrainte sur le bec.


Le second Prix 2013 de ce concours est plus simple à expliquer et comprendre : il récompense le "clean shopping", un système ingénieux pour laver les chariots de supermarché, mis au point par le centre d'aide par le travail (CAT) d'Anjou-Mayenne avec l'aide de la Mutualité française. 


Enfin, une mention particulière au gagnant du 3° Prix, Monsieur Raoul Parienti, maintes fois récompensé et déjà détenteur de 146 brevets, qui proposait cette année une synthèse entre la trottinette et le vélo électrique, entièrement pliable. En 2010, il avait été primé pour le "Top-braille", un appareil de poche traduisant en braille ou en vocal les textes imprimés en sept langues différentes.

Spritz....

C'est presque la fin des vacances ? du week-end ? du dimanche ??
Un petit coup de mou ?

Un Spritz s'impose...

La recette :

Du Prosecco (ou du vin blanc si vous n'en avez pas sous la main...)
De l'eau de Seltz (eau minérale naturellement gazeuse)
Du Campari (ou de l'Aperol)
Une olive
Une tranche d'orange

Même sans canaux, sans terrasse, sans soleil, on va dire que cela le fait...

Un peu d'histoire ?
Le Spritz est apparu dans la région de Venise durant la période sous domination autrichienne.
Le Spritz des soldats se composait alors de vin blanc et d'eau gazeuse.

Il est de ces îles...

traversées, mais où on aimerait se poser, longtemps...



Peut-être parce que ce jour là a atteint la perfection, peut-être à cause de l'atmosphère, cette tranquillité, ce rayonnement...

 Et puis, il y a des maisons... roses !!

PS : toutes les photos ne sont pas de moi mais toutes d'iPhone...

On se lâche !

Journée internationale sans régime (alimentaire)

On a beau être à moins de 3 mois des maillots de bains, c'est LE jour
à ne pas se priver...

Roberto Bernardi (ceci n'est pas une photo mais une peinture !)

Fish & Chips, quand tu nous tiens...

Un vrai rêve d'écologiste ! 

En 2015, 40 000 foyers londoniens seront alimentés par une centrale électrique qui carbure à... l'huile usagée de cuisine. 
Le moyen pour les autorités londoniennes de non seulement proposer une source d'énergie alternative, mais surtout de lutter contre un véritable fléau écologique outre-Manche : les fatbergs (pour fat, gras, et iceberg), énormes amas bouchant les égouts et composés, entre autres, des surplus de graisse des restaurants de fish ans chips et des particuliers, conglomérés avec cet autre gros pollulant, les lingettes.

Les autorités de Londres ont signé début avril un contrat de 20 ans avec l'entreprise 2OC et son procédé finalement assez simple - raffiner la graisse de cuisine et en extraire une huile qui servira de combustible à une centrale-. 
Dès le premier trimestre 2015, les 40 000 foyers devront ainsi être alimentés avec les 30 tonnes de fatberg quotidiens que la Thames Water s'est engagée à fournir ! 

Une autre partie de l'électricité obtenue devrait même servir à faire fonctionner une usine de traitement des eaux. Et, promis juré, dit l'entreprise, cette centrale installée à l'est de la capitale ne répandra pas d'odeur de friture...

Vous twittez ?

Mais êtes-vous heureux ?

Bientôt, un logiciel baptisé "hédonomètre", permettra d'évaluer le niveau de bonheur des internautes en analysant leurs tweets, et votre état d'esprit (ainsi que celui de millions de personnes à travers le monde), sera analysé publiquement.

Mis en place par les chercheurs de l'Université du Vermont, aux Etats-Unis, et par la MITRE Corporation, une organisation de recherche à but non lucratif, précise Canoe.ca, le logiciel analyse depuis 2008, 10% des tweets en langue anglaise publiés sur la Toile. 

Chaque jour, ce sont ainsi 50 millions de messages qui sont récoltés et décortiqués par le programme. 

Par le biais d'un calcul, l'"hédonomètre" reflète l'état d'esprit général qui règne sur le net et, par extension sur la planète, bien que les tweets analysés actuellement soient majoritairement émis des Etats-Unis.
De ces calculs ressort un graphique indiquant les jours les plus heureux et les plus tragiques de ces cinq dernières années. 

Bientôt ce programma analysera les textes en 12 langues différentes et élargira ses recherches à Google Trends, au New York Times et à certains blogs.

Si au cours de l'année, les niveaux de joie et de tristesse demeurent relativement concentrés, un jour se démarque à chaque fois. Tous les ans au 25 décembre, la courbe de bonheur fait un bond immense grâce à une abondance de messages contenant les mots "joyeux", "famille" et "fête". On remarque toutefois avec surprise que ce pic de bonheur va decrescendo d'année en année. La faute à la crise et aux pieds de sapins de moins en moins garnis ? L'attentat de Boston qui a éclaté le 15 avril 2013, est en revanche le jour le plus triste de cette demi-décennie si l'on en croit les utilisateurs de Twitter. Un drame qui a suscité un peu plus de messages attristés que le massacre des écoliers de Newton dans le Connecticut, le 14 décembre dernier. La mort d'Oussama Ben Laden, grand jour pour les Américains réjouis de voir l'ennemi numéro 1 à terre, a quant à elle paradoxalement été considérée comme un événement triste à cause du vocabulaire péjoratif utilisé dans les messages. Heureux d'avoir trouvé un moyen d'évaluer les états d'âme de tout un pays, les inventeurs de l'"hédonomètre" projettent d'étendre leurs estimations. Le programme analysera bientôt des textes en douze langues différentes et élargira ses recherches à Google Trends, au New York Times et à certains blogs.

En savoir plus: http://www.gentside.com/insolite/hedonometre-le-logiciel-qui-evalue-le-bonheur-des-internautes_art50416.html
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Si au cours de l'année, les niveaux de joie et de tristesse demeurent relativement concentrés, un jour se démarque à chaque fois. Tous les ans au 25 décembre, la courbe de bonheur fait un bond immense grâce à une abondance de messages contenant les mots "joyeux", "famille" et "fête". On remarque toutefois avec surprise que ce pic de bonheur va decrescendo d'année en année. La faute à la crise et aux pieds de sapins de moins en moins garnis ? L'attentat de Boston qui a éclaté le 15 avril 2013, est en revanche le jour le plus triste de cette demi-décennie si l'on en croit les utilisateurs de Twitter. Un drame qui a suscité un peu plus de messages attristés que le massacre des écoliers de Newton dans le Connecticut, le 14 décembre dernier. La mort d'Oussama Ben Laden, grand jour pour les Américains réjouis de voir l'ennemi numéro 1 à terre, a quant à elle paradoxalement été considérée comme un événement triste à cause du vocabulaire péjoratif utilisé dans les messages. Heureux d'avoir trouvé un moyen d'évaluer les états d'âme de tout un pays, les inventeurs de l'"hédonomètre" projettent d'étendre leurs estimations. Le programme analysera bientôt des textes en douze langues différentes et élargira ses recherches à Google Trends, au New York Times et à certains blogs.

En savoir plus: http://www.gentside.com/insolite/hedonometre-le-logiciel-qui-evalue-le-bonheur-des-internautes_art50416.html
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Si au cours de l'année, les niveaux de joie et de tristesse demeurent relativement concentrés, un jour se démarque à chaque fois. Tous les ans au 25 décembre, la courbe de bonheur fait un bond immense grâce à une abondance de messages contenant les mots "joyeux", "famille" et "fête". On remarque toutefois avec surprise que ce pic de bonheur va decrescendo d'année en année. La faute à la crise et aux pieds de sapins de moins en moins garnis ? L'attentat de Boston qui a éclaté le 15 avril 2013, est en revanche le jour le plus triste de cette demi-décennie si l'on en croit les utilisateurs de Twitter. Un drame qui a suscité un peu plus de messages attristés que le massacre des écoliers de Newton dans le Connecticut, le 14 décembre dernier. La mort d'Oussama Ben Laden, grand jour pour les Américains réjouis de voir l'ennemi numéro 1 à terre, a quant à elle paradoxalement été considérée comme un événement triste à cause du vocabulaire péjoratif utilisé dans les messages. Heureux d'avoir trouvé un moyen d'évaluer les états d'âme de tout un pays, les inventeurs de l'"hédonomètre" projettent d'étendre leurs estimations. Le programme analysera bientôt des textes en douze langues différentes et élargira ses recherches à Google Trends, au New York Times et à certains blogs.

En savoir plus: http://www.gentside.com/insolite/hedonometre-le-logiciel-qui-evalue-le-bonheur-des-internautes_art50416.html
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Bon courage...

... aux Jurés d'un concours de beauté régional en Corée du Sud qui devront départager les 20 postulantes au titre de Miss Daegu...


Au-delà du fait que sur cette photo de présentation, elles ont été maquillées et coiffées de façon semblable, il semble qu'un passage possible par la case chirurgie esthétique soit aussi à l'origine de cette troublante ressemblance.

La Corée du Sud serait en effet l'un des premiers pays en terme d'opérations esthétiques.
D'après l'ISAPS, la société internationale de chirurgie esthétique, sur les 15 millions de personnes dans le monde ayant eu recours à la chirurgie esthétique en 2011, la Corée du Sud comptabilise à elle seule 650.000 interventions dans l'année.
Une Sud-Coréenne sur 77 avoue avoir eu recours à ce type de procédure sur la même période.
Le Daily Mail rapporte qu'en 2012, 20% des femmes entre 19 et 49 ans habitant Séoul ont ainsi succombé à la tentation, notamment pour le "débridage" des yeux, une opération qui s'est banalisée.

Si vous voulez voir ces jeunes filles "au naturel", c'est là
Ça change tout ?

A tous les amoureux du son...

... je ne peux que conseiller d'aller voir le très bon documentaire de Nicolas Philibert sur la "maison ronde", à savoir La Maison de la Radio.

Pour les non-français qui me lisent (merci à vous, votre fidélité m'épate !), un mot sur le contexte : cette "maison ronde" a  été conçu par l’architecte Henry Bernard pour accueillir la radio-télévision française et fut inauguré en 1963.
Elle est constituée d'une couronne de 500 m de circonférence et d'une tour de 68 m de hauteur, en son centre. Elle abrite 1 000 bureaux et 61 studios d'enregistrement. Elle est située dans l'ouest de Paris, face à la Seine et depuis 1975, c'est le siège de Radio-France.

 Ce documentaire nous fait vivre les coulisses de cette immense machinerie (4.300 collaborateurs permanents, sans compter tous les intermittents, 7 radios, un orchestre, un choeur ...) et nous fait rencontrer tous ces passionnés du son, ces femmes et hommes de l'ombre, accrochés à une virgule sonore, à une intonation, à une écriture...

On y croise aussi les visages de ces grandes voix et on apprend à connaître des "petits trucs"..., du chariot  chargé de thermos de café poussé par Jésus l'instant suspendu où tous les studios d'enregistrement (une soixantaine au total), s'immobilisent au même moment pour cause de marteau-piqueur intempestif...

J'ai par exemple adoré que Frédéric Lodéon qui rythme mon milieu d'après-midi, soit enseveli sous les Cds, que le xylophone du jeu des 1.000 euros soit joué en direct, que le journaliste sportif refuse un verre de Chinon sur le Tour de France, là où Babeth qui gère admirablement le standard de La Compil nocturne de France Bleu accepte une bouteille d'un fan...

J'ai ri d'observer un maniaque des fils électriques, organiser "son ouvrage", presque sous les jupes de la divine soprano en plein enregistrement, j'ai souri devant la justesse de la réflexion désabusée d'un journaliste sur une idée de reportage sur l'effet "Fan de Justin Biber" : "on pourrait filmer des jeunes (...) ou plutôt un sociologue, de gauche le sociologue, c'est très France Inter".
J'ai admiré les membres du Chœur de pouvoir interpréter du Malher assis, je me suis indignée d'une question d'Alain Bedouet de 5 minutes quand il animait encore "Le téléphone sonne" et qui laisse à peine une minute pour la réponse (très France Inter aussi), j'ai appris comment "placer" vocalement des guillemets dans une brève...

Bref, j'ai aimé, en une après-midi pluvieuse, cette parenthèse dans un monde parfois désuet, parfois décalé, parfois agaçant, parfois anachronique mais toujours de qualité.
Ça m'a donné l'envie d'écouter plus souvent ces radios.

1er Mai, fête du travail

Personnellement, je n'ai jamais compris pourquoi le jour de la fête du travail, personne ne travaillait...



Le jour de la fête du pain, on mange des brioches ?