Bien sûr, l'attaque foudroyante d'une ado de 15 ans par un requin à 5 m de la plage dans la baie de St PAul (Réunion), non protégée à cet endroit, la onzième en deux ans et la cinquième mortelle est à déplorer...
Elle va sans aucun doute relancer la chasse aux requins : il y a un an déjà, une autre série noire avait entraîné la mise en place
de mesures de prévention, en particulier des moyens pour financer des postes de "vigies-requin", des nageurs armés de bâtons pointus et d'une arbalète, à bord d'embarcations ou dans l'eau, chargés de signaler la présence d'un squale... enfin surtout lancer la "chasse aux requins".
Le comité
régional des pêches, sous l'égide de la préfecture, avait ainsi
entrepris de capturer, à l'aide de lignes piégées, dix requins-tigres et dix requins-bouledogues,
probablement les deux espèces les plus présentes au large de l'île.
Onze
requins ont déjà été pêchés (un requin-bouledogue et dix
requins-tigres). Motif officiel : détecter s'ils sont porteurs de ciguatera, une toxine très dangereuse qui interdit actuellement la commercialisation de leur viande. "En réalité, il s'agit surtout d'en tuer quelques uns pour calmer les esprits", confie un chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (IRD).
Mais il faut également savoir que chaque année, plus de 100 millions de requins seraient tués par l'homme (essentiellement à destination du marché asiatique),
et la plupart des stocks connus ont diminué de plus de 80 % depuis les
débuts de la pêche industrielle. Près d'un tiers des espèces seraient
menacées d'extinction, selon l'Union internationale pour la conservation
de la nature (UICN).
Alors ?
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