Hier, alors que Paris était comme arrêté (hors arrivée du Tour de France bien sûr), écrasé de chaleur et presque vidé de ses habitants, les non-vacanciers sirotant à l'infini des menthes à l'eau en terrasses ombragées (j'adore !), des skieurs préparaient combinaison, casque, bâtons, dossard pour dévaler la pente à Kaprun, dans les Alpes
autrichiennes.
C'est de la neige d'été vous demandez-vous ?
Non, pas de neige à l'horizon mais une course de
ski sur herbe, le pendant estival du ski alpin.
Perchés sur leurs
skis à chenilles, 56 athlètes internationaux s'affrontaient donc samedi et
dimanche pour une étape de la Coupe du monde de la discipline, qui
comprend les mêmes disciplines qu'en hiver, sauf la descente.
Dans
le monde, environ 2.000 personnes pratiquent régulièrement le ski sur
herbe, selon la Fédération internationale de ski (FIS). Pour la majorité
d'entre eux, c'est un hobby.
Mais en Autriche,
le ski sur herbe est avant tout un sport de compétition avec des pointes à 90 km/heure en super-G : le pays compte
une cinquantaine de licenciés, dont 20 pratiquent à très haut niveau. Cette discipline implique une maîtrise des techniques de ski
alpin, une bonne forme physique et ce sont d'ailleurs les mêmes nations dominent les deux sports : l'Autriche, la Suisse, l'Italie.
Lors des grandes compétitions internationales participent
aussi l'Iran et le Japon, où il y a des pentes mais pas toujours
l'encadrement nécessaire à de bons résultats en ski alpin.
Alors si la neige vous manque, allez vous entraîner dès aujourd'hui aux Buttes-Chaumont !
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